(photo d'illustration)
Porter atteinte à l’intégrité
physique d’un agent dans l’exercice de sa fonction est une infraction punie par
le code pénal togolais. Et pourtant c’est ce qui est arrivé ce matin à un agent
de la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) dans le quartier Tokoin
Cébévito à Lomé.
Les faits tels que
rapportés par notre confrère Charly LANDJAKA se sont produits ce matin autour
de 9h quand l’agent de la CEET comme ils le font habituellement s’est présenté
au domicile d’un abonné (un couple blanc) de la compagnie pour relever sa
consommation d’électricité.
Après avoir sonné et
décliné son identité, l’agent a été accueilli par la dame, à qui il annonça qu’il est venu pour la
coupure d’électricité étant donné que la facture d’impayé dépasse le seuil
autorisé. La dame qui, pour rien au monde, ne voulait pas se faire priver d’électricité,
se jeta sur le col de l’agent et lui asséna un violent coup de poing à la
figure avant de le pousser manu militari hors de la maison. Et comme si cela ne
suffisait pas, elle a fini par détacher son chien berger pour continuer la
besogne. Une scène ahurissante qui a fait réagir les riverains qui sont venus à
la rescousse de l’agent. Mais c’est sans compter sur le soutien du mari qui est
venu au secours de sa femme.
Finalement l’agent a dû
appeler son agence qui lui a demandé de rebrousser chemin.
A noter que le coup
asséné par la dame à l’agent a laissé quelques égratignures sur son menton,
espérant qu’il ne va pas lui causer d’autres dommages.
Le code pénal définit les
violences physiques comme l’ensemble des infractions pénales et des
circonstances aggravantes constituées
par une atteinte à l’intégrité des personnes. En fonction de la gravité des
violences, de la personnalité
de leur auteur ou des victimes et des circonstances de leurs commissions, le
code pénal prévoit des sanctions
différentes. Les coups et blessures volontaires, même s’il n’y a pas de lésion ou de blessure,
sont punis par une contravention. S’ils entraînent une incapacité de travail de
plus de trois mois, ce sont des délits passibles de
deux ans d’emprisonnement et d’une amende. S’ils entraînent une mutilation ou
une infirmité permanente, la
peine encourue est de dix ans de prison suivis d’amende. Enfin si la violence volontaire entraîne la mort,
elle constitue un crime puni de quinze ans d’emprisonnement. Ces peines peuvent être aggravées en
fonction des circonstances de la survenue de l’acte.
Clarisse AFANOU
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